Prévention

Papillomavirus : la vaccination recommandée jusqu'à 26 ans pour tous les hommes et les femmes

Publié le 16 mai 2025 - Mise à jour le 11 septembre 2025 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

La Haute Autorité de santé a publié une recommandation préconisant un rattrapage vaccinal contre le papillomavirus pour les femmes et les hommes jusqu’à 26 ans révolus.

La Haute Autorité de santé a publié le 13 mai 2025 une recommandation préconisant un rattrapage vaccinal de la vaccination contre les infections à papillomavirus humain (HPV) pour les femmes et les hommes, jusqu’à l’âge de 26 ans révolus.

L'objectif est d'augmenter la couverture vaccinale et de réduire les inégalités liées au genre et à l'orientation sexuelle.

La HAS a rappelé dans le même temps que la priorité reste la vaccination de la population cible principale, à savoir les adolescents âgés de 11 à 14 ans révolus, filles et garçons.

La vaccination de rattrapage, avec le vaccin Gardasil 9, est pour l’instant prise en charge :

  • pour les hommes et les femmes jusqu'à 19 ans ;
  • et jusqu'à 26 ans pour les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes.

Schéma vaccinal selon les situations

  • Le schéma vaccinal contre les papillomavirus humains se compose de 2 doses espacées de 5 mois à 13 mois, pour les filles et les garçons de 11 à 14 ans révolus.
  • En rattrapage, de 15 à 19 ans révolus, le schéma vaccinal est de 3 doses selon un schéma 0, 2 et 6 mois.
  • Jusqu'à l'âge de 26 ans révolus, pour les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, le schéma vaccinal est de 3 doses selon le schéma 0, 2 et 6 mois.

À savoir  

Le vaccin contre les infections à HPV est pris en charge à 65 % par l’Assurance maladie (le montant restant est généralement remboursé par les complémentaires santé). Depuis septembre 2023, la vaccination est par ailleurs proposée gratuitement aux collégiens en classe de 5e.

À noter

La HAS rappelle que la protection est « optimale » quand le vaccin est administré précocement et qu'il ne faut pas attendre l'âge adulte pour le réaliser. Elle indique que « trois quarts des jeunes adultes jusqu'à 26 ans n'ont pas encore été exposés aux infections par le HPM mais sont à risque élevé de les acquérir et de les transmettre ».

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